Si depuis le début de l’Euro, les avis négatifs concernant l’état des pelouses françaises ne cessent de se multiplier, les responsables quant à eux cherchent à donner de bonnes excuses pour répondre à ses critiques incessants.
Des excuses pas très convaincant
Afin de trouver la première source qui a pu entrainer la qualité des pelouses dans cet état, les responsables ont accusé en premier lieu la nature. En effet, il s’avère que l’instabilité du climat a entraîné de fortes précipitations, ce qui a beaucoup contribué à la mauvaise qualité de la pelouse. Et si le fait de poser les rouleaux de gazon trois semaines avant les matchs a produit des résultats gratifiants sur les terrains Polonais et Ukrainiens en 2012, ça n’a pas été le cas pour les Lillois, les Marseillais ou les Niçois. Cet échec s’explique par le court délai entre le début de la compétition et la pose des rouleaux qui n’a pas permis au pelouse de prendre racine. C’est ce qui a laissé les pelouses dans un état désastreux.
Défense de Natural Grass
Face à ces remarques, le responsable de Natural Grass, Bertrand Picard ne s’en égaye pas pour autant, bien que les mérites de son procédé « AirFibr » soient vantés de toutes parts. « Airfibr » : cette technologie hybride, consistant la fusion entre le naturel et le synthétique dont sont équipées Lyon, Toulouse, Saint-Etienne et Bordeaux, enracine non seulement très bien le gazon, selon Picard, mais est en plus très drainant, ce qui aide à éviter le phénomène de gonflement suite aux précipitations. Cette méthode révolutionnaire, dont quelques footballeurs de l’Euro ont fait l’heureuse expérience, sera en effet adoptée par plus de stades français pour la saison 2016-2017. Une assez grande initiative qui permettra sans doute de réjouir ceux qui n’ont pas arrêté de se plaindre par rapport à ces pelouses.