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Le Tribunal judiciaire de Paris a récemment pris des décisions cruciales pour renforcer le dispositif antipiratage de la Ligue de Football Professionnel (LFP). Ces mesures visent à protéger les droits audiovisuels du football français face à l’essor du streaming illégal et des IPTV.
Des mesures renforcées contre le streaming illégal
Le 16 janvier dernier, la justice française a autorisé la LFP à contraindre des géants comme Google et Bing à déréférencer les services de streaming illégal. Cette décision marque un tournant important pour les ayants droit qui voient dans cette action un moyen de réduire l’audience des plateformes pirates. La recherche de rencontres de football par une simple requête devient plus difficile pour les fans tentés par l’illégalité. De plus, la justice a accordé à la LFP de nouveaux outils pour neutraliser les DNS alternatifs, souvent utilisés pour contourner les blocages existants. Ces avancées juridiques renforcent la position des dirigeants du football dans leur lutte contre le piratage.
La LFP et la protection des droits audiovisuels
La LFP a exprimé sa satisfaction face à ces progrès, tout en restant prudente quant aux défis futurs. En collaboration avec les clubs et diffuseurs, elle vise à assurer une protection efficace des championnats de Ligue 1 McDonald’s et Ligue 2 BKT. L’intégrité des droits audiovisuels est au cœur de cette initiative. Ces décisions judiciaires représentent une étape clé dans la lutte contre le piratage, mais la LFP sait que le chemin est encore long. La mobilisation reste totale pour protéger les intérêts du football professionnel, un secteur vital pour l’économie sportive française.
La menace du piratage sur le football français
Un chiffre alarmant a été révélé par Benjamin Morel, directeur général de LFP Media : 37% des spectateurs de la Ligue 1 ont eu recours à des moyens illégaux pour suivre les matchs. Ce pourcentage peut atteindre des sommets lors de rencontres phares comme PSG-OM. Cette situation est préoccupante pour la LFP, notamment en raison de son contrat avec DAZN. Si la plateforme n’atteint pas 1,5 million d’abonnés d’ici décembre 2025, le contrat pourrait être rompu. Avec seulement 400 000 abonnés actuels, la perspective de croissance est limitée, rendant la lutte contre le piratage d’autant plus cruciale.
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Un enjeu vital pour la survie des clubs
Le piratage n’est pas seulement un problème pour les droits audiovisuels, mais aussi pour la survie économique des clubs français. L’approche de la fin d’année suscite des inquiétudes parmi les dirigeants, d’autant plus que la possibilité de créer une chaîne 100% Ligue est étudiée comme solution de repli. La LFP doit impérativement trouver des solutions pour augmenter le nombre d’abonnés légaux. Les enjeux financiers sont énormes, et l’avenir du football professionnel en France pourrait dépendre du succès de ces nouvelles mesures contre le piratage.
Les nouvelles mesures prises par la LFP marquent-elles le début d’une ère de protection renforcée pour le football français, ou le piratage trouvera-t-il encore de nouvelles voies pour contourner ces obstacles ?
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Enfin des mesures concrètes pour protéger notre foot, bravo LFP ! 🙌
37% de fans coupés du streaming pirate ? Et les 63% restants ? 🤔
Je suis sceptique, les pirates trouveront toujours un moyen…
Merci à la LFP de protéger nos clubs préférés !
Peut-être que si les abonnements étaient moins chers, il y aurait moins de piratage ?
Le foot français a vraiment besoin de ce genre d’initiatives. 💪